On choisit pas ses parents,on choisit pas sa familleOn choisit pas non plusles trottoirs de ManilleDe Paris ou d’AlgerPour apprendre à marcherÊtre né quelque partÊtre né quelque partPour celui qui est néC’est toujours un hasardNom’inqwando yes qxag iqwahasa x2Y a des oiseaux de basse cour et des oiseaux de passageIls savent où sont leur nids, qu’ils rentrent de voyageOu qu’ils restent chez euxIls savent où sont leurs œufsÊtre né quelque partÊtre né quelque partC’est partir quand on veut,Revenir quand on partNom’inqwando yes qxag iqwahasa x2Est-ce que les gens naissentÉgaux en droitsA l’endroitOù ils naissentNom’inqwando yes qxag iqwahasaEst-ce que les gens naissentÉgaux en droitsA l’endroitOù ils naissent (Est-ce…)Que les gens naissentPareils ou pasOn choisit pas ses parents, on choisit pas sa familleOn choisit pas non plus les trottoirs de ManilleDe Paris ou d’AlgerPour apprendre à marcherJe suis né quelque partJe suis né quelque partLaissez-moi ce repèreOu je perds la mémoireNom’inqwando yes qxag iqwaha.sa x3Est-ce que les gens naissent…
Maxime Le Forestier
Le célèbre refrain de la chanson est en langue Zoulou : Nom’inqwando Yes Qxag Iqwahasa qui signifie « Quand on a l’esprit violent, on l’a aussi confus » On trouve aussi le passage Abantwana bayagxuma, becahselana bexoxa signifiant « les enfants jouent et parlent les uns avec les autres. »