C’est la rentrée
Cartable nouveau, Joli manteau.
C’est la rentréeCartable nouveau,Joli manteau.Livres, cahiersEt beau plumier…Cloche a sonné,Un gros baiser,Il faut y aller :C’est la rentrée !
Christian MERVEILLE
ChahutSur le chemin de l’école,Les crayons de couleurSautent du cartablePour dessiner des fleurs.Les lettres font la fêteDebout sur les cahiers,Elles chantent à tue-têteL’alphabet des écoliers.Ciseaux et gommesSèment la zizanie,Ils laissent sur la routeTout un tas de confettis.Entends-tu, ce matin,Le chahut sur le chemin ?C’est la rentrée qui revient !
Véronique COLOMBÉ
Je voulais dans mon cartableJe voulais dans mon cartableEmporter mes châteaux de sable,Mon cerf-volant, des coquillagesEt le portique de la plage.Maman m’a dit" Ce n’est pas permis !Et puis tout ça,Ça ne rentre pas !"Alors j’ai pris un beau stylo,Pour le goûter quelques gâteauxEt que des choses raisonnables.Plus trois petits grains de sable !
Pierre RUAUD
En sortant de l’école
En sortant de l’écolenous avons rencontréun grand chemin de ferqui nous a emmenéstout autour de la terredans un wagon doré.Tout autour de la terrenous avons rencontréla mer qui se promenaitavec tous ses coquillagesses îles parfuméeset puis ses beaux naufrageset ses saumons fumés.Au-dessus de la mernous avons rencontréla lune et les étoilessur un bateau à voilespartant pour le Japonet les trois mousquetairesdes cinq doigts de la maintournant la manivelled’un petit sous-marinplongeant au fond des merspour chercher des oursins.Revenant sur la terrenous avons rencontrésur la voie de chemin de ferune maison qui fuyaitfuyait tout autour de la terrefuyait tout autour de la merfuyait devant l’hiverqui voulait l’attraper.Mais nous sur notre chemin de feron s’est mis à roulerrouler derrière l’hiveret on l’a écraséet la maison s’est arrêtéeet le printemps nous a salués.C’était lui le garde-barrièreet il nous a bien remerciéset toutes les fleurs de toute la terresoudain se sont mises à pousserpousser à tort et à traverssur la voie de chemin de ferqui ne voulait plus avancerde peur de les abîmer.Alors on est revenu à piedà pied tout autour de la terreà pied tout autour de la mertout autour du soleilde la lune et des étoilesA pied à cheval en voiture et en bateau à voiles.
Paroles de Jacques Prévert
Faire le tour du monde en 80 jours
Une chanson à découvrir sur le site des Enfantastiques
On peut l’écouter ici.
Faire le tour du monde en 80 joursFaire le tour du monde en 80 jourspoussé par le ventaller tout droit devantFaire le tour du monde en 80 joursdu haut d’une nacellerêver d’universelVoyager en montgolfièreDu Pôle Nord au Pôle SudÉchapper à la colèreDu triangle des BermudesVoir les Chutes du NiagaraLa Grande Muraille de ChineEt les sables du SaharaQue la lune illumineSurvoler l’HimalayaImmense toit de la terreLes troublants Temples MayaEntourés de mystèreRetrouver, quelle merveilleLes ruines de l’AtlantideSe coucher avec le soleilAux pieds des PyramidesFaire le tour du monde en 80 jourspoussé par le ventaller tout droit devantFaire le tour du monde en 80 joursdu haut d’une nacellerêver d’universelPleurer sur le Grand CanyonLes indiens disparusRegretter à BabyloneLes jardins suspendusReconstruire la Tour de BabelLe Phare d’AlexandrieEt saluer la Tour EiffelEn passant par ParisPuis se poser quelque partTrouver l’EldoradoIles Marquises ou ZanzibarParadis en cadeauEt s’éveiller hébétéSous les cloches de Big BenEn trouvant ouvert à côtéUn livre de Jules VerneFaire le tour du monde en 80 jourspoussé par le ventaller tout droit devantFaire le tour du monde en 80 joursdu haut d’une nacellerêver d’universel
Petit Garçon
Dans son manteau rouge et blancSur un traîneau porté par le ventIl descendra par la cheminéePetit garçon, il est l’heure d’aller se coucherTes yeux se voilentÉcoute les étoilesTout est calme, reposéEntends-tu les clochettes tintinnabulerEt demain matin, petit garçonTu trouveras dans tes chaussonsTous les jouets dont tu as rêvéPetit garçon il est l’heure d’aller se coucherTes yeux se voilentÉcoute les étoilesTout est calme, reposéEntends-tu les clochettes tintinnabulerEt demain matin, petit garçonTu trouveras dans tes chaussonsTous les jouets dont tu as rêvéPetit garçon il est l’heure d’aller se coucherTes yeux se voilentÉcoute les étoilesTout est calme, reposéEntends-tu les clochettes tintinnabulerEt demain matin, petit garçonTu trouveras dans tes chaussonsTous les jouets dont tu as rêvéPetit garçon il est l’heure d’aller se coucher
Graeme Allwright
Roi jazz
ROI JAZZY avait du monde au cabaretAu cabaret, Au cabaretY avait du monde au cabaretPour écouter Roi JazzC’était un petit homme noirDans son costume blancIl jouait sur ses touches d’ivoireEn buvant du rhum blancRefrainToute la ville venait le voirDans son costume blancPour l’écouter chanter l’espoirAu milieu du big bandRefrainMais les gens ne sauront jamaisEn fredonnant cet airQue le petit homme jouaitPour ses frères de misèreRefrain3 fois « Pour écouter Roi Jazz »Paroles et musique : Jean-Yves LEDUC
Un Dromadaire
C’est encore loin la mer ? Un canon à 4 voix en reggae !
Un dromadaireavançait dans le désertavec sa serviette sur le dosil demandait vous n’avez pas vu la merj’irai bien faire un plongeon dans l’eauY a vingt jours que j’avance mais hélasc’est vraiment une sacrée marée basseY a 20 jours que j’avance mais hélasDites moi quand je ferai la brasseUn dromadairedans le désertUn dromadairecherchait la merLa la la la la la la laLa la la la la laLa la la la la la la laLa la la la la la
Paroles et musique de J-Y Le Duc
Zéro ou O
Choisir l’un des deux.
Conduite d’OEnfant, j’avais souvent O de conduitemais si, en souriant, je leur disais« Ah, j’ai O de conduite ! »ils devenaient furieux et criaient« Ce n’est pas O, c’est zéro ! »Pourtant, ce qui était écrit était écritet l’on peut très bien se permettrede tout prendre à la lettreExemple : si on prend tout à O,il reste toujours O.Alors !
Jacques Prévert
Le o et la dactyloUne dactyloTape, tape, tape.Une dactyloTape, tape, trop.Un de ses doigts dérapeSur le mot oiseaux.Il a tapé cN’a pas tapé o.Ciseaux s’envolent aussitôt,S’envolent, s’affolentDans les mèches follesDe la dactyloQui sans hésiter,En gommant le c,A la tête sauve.Si la dactyloN’eût pu taper o,Elle eût été chauve.
Pierre Coran
Armstrong
Armstrong, je ne suis pas noir,Je suis blanc de peauQuand on veut chanter l’espoir,Quel manque de potOui, j’ai beau voir le ciel, l’oiseau,Rien, rien, rien ne luit là hautLes anges… zéroJe suis blanc de peauArmstrong, tu te fends la poireOn voit toutes tes dentsMoi, je broie plutôt du noir,Du noir en dedansChante pour moi, Louis, oh ! ouiChante, chante, chante, ça tient chaudJ’ai froid, oh ! moiQui suis blanc de peauArmstrong, la vie, quelle histoire !C’est pas très marrantQu’on l’écrive blanc sur noirOu bien noir sur blanc,On voit surtout du rouge, du rougeSang, sang, sans trêve ni reposQu’on soit, ma foi,Noir ou blanc de peauArmstrong, un jour, tôt ou tard,On n’est que des os…Est-ce que les tiens seront noirs ?Ce serait rigoloAllez Louis, alléluia !Au delà de nos oripeaux,Noir et BlancSont ressemblantsComme deux gouttes d’eauClaude Nougaro
Le Petit Chaperon Rouge
MoralitéOn voit ici que de jeunes enfants,Surtout de jeunes filles,Belles, bien faites, et gentilles,Font très mal d’écouter toute sorte de gens,Et que ce n’est pas chose étrange,S’il en est tant que le loup mange.Je dis le loup, car tous les loupsNe sont pas de la même sorte ;Il en est d’une humeur accorte,Sans bruit, sans fiel et sans courroux,Qui privés, complaisants et doux,Suivent les jeunes DemoisellesJusque dans les maisons, jusque dans les ruelles ;Mais hélas ! qui ne sait que ces loups doucereux,De tous les loups sont les plus dangereux.Charles Perrault
Je ferai des miracles
On m’a déjà posé la question cent foisToi plus tard tu veux faire quoi ?Je réponds plombier, pilote, pompierParce que je ne le sais pas en vraiMais aujourd’hui par ce beau matinJe suis ce qui me plairait enfinChaque jour à l’heure de mon réveilJe veux faire lever le soleilAgiter les vagues de la merEt écouter leur beau concertJe veux guérir tous les maladesAvec un verre de limonadeEt faire revivre tous les mortsPour qu’ils fassent encore du sportJ’essaierai de pardonnerÀ tous les méchants qui m’ont fâchéJe ferai bien travailler la policePour qu’il n’y ait plus jamais d’injusticeJe veux arrêter les guerresEt la pluie des pierresJe veux faire la paixEt ceux qui sont contre au piquetLes rapporteurs seront punisJe les mettrai au cagibiJe voudrais bien sûr faire des miraclesÊtre le magicien du plus grand spectacleJe voudrais connaître tous les secretsEt empêcher tous les regretsJe mettrai au four un gigantesque painPour en donner à tous ceux qui ont faimJe coudrai de fabuleuses tenuesPour les pauvres enfants qui sont tout nusJ’éteindrai la colère et les feuxJ’arrêterai les déluges là où ils ont lieuJ’allongerai les journées et même la vieJ’effacerai les malheurs et les soucisJe remplirai le monde de sagesseJe tiendrai toutes mes promessesMais je suppose, il me semble… c’est-à-dire…Ce serait bien d’abord que j’apprenne à lire.Susie Morgenstern ; Jiang Hong ChenJe ferai des miraclesParis, Éd. de La Martinière, 2006(Adaptation)
Les hiboux
Ce sont les mères des hibouxQui désiraient chercher les pouxDe leurs enfants, leurs petits choux,En les tenant sur les genoux.Leurs yeux d’or valent des bijouxLeur bec est dur comme cailloux,Ils sont doux comme des joujoux,Mais aux hiboux point de genoux !Votre histoire se passait où ?Chez les Zoulous ? Les Andalous ?Ou dans la cabane bambou ?A Moscou ? Ou à Tombouctou ?En Anjou ou dans le Poitou ?Au Pérou ou chez les Mandchous ?Hou ! Hou !Pas du tout, c’était chez les fous.
Robert Desnos
Les Copains d’abord
-
- Les Copains d’abord
Les Copains d’abordGeorges BrassensNon, ce n’était pas le radeauDe la Méduse, ce bateau,Qu’on se le dis’ au fond des ports,Dis’ au fond des ports,Il naviguait en pèr’ peinardSur la grand-mare des canards,Et s’app’lait les Copains d’abordLes Copains d’abord.Ses fluctuat nec mergiturC’était pas d’la littératur’,N’en déplaise aux jeteurs de sort,Aux jeteurs de sort,Son capitaine et ses mat’lotsN’étaient pas des enfants d’salauds,Mais des amis franco de port,Des copains d’abord.C’étaient pas des amis de lux’,Des petits Castor et Pollux,Des gens de Sodome et Gomorrh’,Sodome et Gomorrh’,C’étaient pas des amis choisisPar Montaigne et La Boeti’,Sur le ventre ils se tapaient fort,Les copains d’abord.C’étaient pas des anges non plus,L’Evangile, ils l’avaient pas lu,Mais ils s’aimaient tout’s voil’s dehors,Tout’s voil’s dehors,Jean, Pierre, Paul et compagnie,C’était leur seule litanieLeur Credo, leur Confitéor,Aux copains d’abord.Au moindre coup de Trafalgar,C’est l’amitié qui prenait l’quart,C’est elle qui leur montrait le nord,Leur montrait le nord.Et quand ils étaient en détresse,Qu’leur bras lancaient des S.O.S.,On aurait dit les sémaphores,Les copains d’abord.Au rendez-vous des bons copains,Y’avait pas souvent de lapins,Quand l’un d’entre eux manquait à bord,C’est qu’il était mort.Oui, mais jamais, au grand jamais,Son trou dans l’eau n’se refermait,Cent ans après, coquin de sort !Il manquait encor.Des bateaux j’en ai pris beaucoup,Mais le seul qui’ait tenu le coup,Qui n’ait jamais viré de bord,Mais viré de bord,Naviguait en père peinardSur la grand-mare des canards,Et s’app’lait les Copains d’abordLes Copains d’abord.
Né en 17 à Leidenstadt
Qu’importe la couleur
Qu’importe la couleurQu’importe la couleurRemettons les pendules à l’heureQu’importe la couleurQu’importe la couleurLa seule valeur vient de l’intérieurLa seule valeur, c’est celle du cœurUn peu de mélanineQui colore la peauEt Martin Luther KingEnfermé au ghettoA dit « I have a dream »Bientôt un monde plus beauQuelle que soit l’origineTous dans le même bateau(Refrain)Apartheid oppressionEt Nelson Mandela27 ans de prisonPour faire changer la loiAprès l’humiliationDeviendra chef d’étatLa réconciliationSa vie comme un combat(Refrain)(Refrain)La seule valeur vient de l’intérieurLa seule valeur, c’est celle du cœurLa seule valeur vient de l’intérieurLa seule valeur, c’est celle du cœurC’est celle du cœur
Les Enfantastiques, album Kaleïdoscope
Les papillons
Le papillonNé au pays de la soie fineDans un cocon venu de Chine,L’Orient est peint sur ses ailes.Jaune ou bleu, vert ou vermeil,Il vole, il va, il vit sa vieA petits battements ravis.Dans l’air doux, comme un éventail.On le voit, on ne le voit plus,Il est ici, il est là,Ou bien c’est un nouveau venuSon jumeau qui passe là-bas.Ah ! Mettez au clou vos filets,Jetez épingles et bouchons,Laissez-le libre car il estLa poésie, le papillon !Marc AlynLes papillonsDe toutes les belles chosesQui vous manquent en hiver,Qu’aimez-vous mieux ?-* Moi, les roses ;-* Moi, l’aspect d’un beau pré vert ;-* Moi, la moisson blondissante,Chevelure des sillons ;-* Moi, le rossignol qui chante ;-* Et moi, les beaux papillons.Le papillon, fleur sans tigeQui voltige,Que l’on cueille en un réseau ;Dans la nature infinie,HarmonieEntre la plante et l’oiseau.Gérard de NervalLe premier papillonLe premier papillon s’envola dans le pré,lança vers le soleil un bonjour bien joyeux,dans un nuage blanc s’égara un moment,battit de l’aile frêle et descendit, prudent ;batifola un peu, insouciant et léger,de tous ces va-et-vient se sentit fatigué,s’assit sur une fleur, lui dit : que tu sens bon !Tel fut le premier jour du premier papillon.Wladyslaw BroniewskiLa bise« Ce sont des feuilles mortes »,Disaient les feuilles mortesVoyant des papillonsS’envoler d’un buisson.« Ce sont des papillons »,Disaient les papillonsVoyant des feuilles mortesErrer de porte en porte.Mais la bise riaitQui déjà les chassaitEnsemble vers la mer.Maurice CarêmeLe PapillonTrois-cents-millions de papillonsSont arrivés à ChâtillonAfin d’y boire du bouillon,Châtillon-sur-Loire,Châtillon-sur-Marne,Châtillon-sur-Seine.Plaignez les gens de Châtillon !Ils n’ont plus d’yeux dans leur bouillonMais des millions de papillons.Châtillon-sur-Seine,Châtillon-sur-Marne,Châtillon-sur-Loire.Robert Desnos
L’écolier
J’écrirai le jeudi j’écrirai le dimanche
J’écrirai le jeudi j’écrirai le dimanchequand je n’irai pas à l’écolej’écrirai des nouvelles j’écrirai des romanset même des parabolesje parlerai de mon village je parlerai de mes parentsde mes aïeux de mes aïeulesje décrirai les prés je décrirai les champsles broutilles et les bestiolespuis je voyagerai j’irai jusqu’en Iranau Tibet ou bien au Népalet ce qui est beaucoup plus intéressantdu côté de Sirius ou d’Algoloù tout me paraîtra tellement étonnantque revenu dans mon écoleje mettrai l’orthographe mélancoliquement
Raymond Queneau
La mouche tsé-tsé
A chanter en canon.
Sous les bananiers,Mambo se promèneToujours fatigué,Qu’est-ce qui l’empêche de travailler ?C’est, c’est, c’est, c’est, c’est la mouche tsé-tséC’est, c’est, c’est, c’est, c’est la mouche tsé-tséC’est, c’est, c’est, c’est, c’est la mouche tsé-tséC’est, c’est, c’est, c’est, la mouche tsé-tséLà, là, là dessous les bananiersLà, là, là il va se promenerLà, là, là toujours très fatiguéLas, las de travailler
Paroles et musique de J-Y Le Duc
Poèmes d’automne
Feuille rousse, feuille folleFeuille rousse, feuille folleTourne, tourne, tourne et vole !Tu voltiges au vent légerComme un oiseau apeuré.Feuille rousse, feuille folle !Sur le chemin de l’école,J’ai rempli tout mon panierDes jolies feuilles du sentier.Feuille rousse, feuille folle !Dans le vent qui vole, vole,J’ai cueilli pour mon cahierLa feuille rousse qui dansait.Luce FillolL’automneOn voit tout le temps, en automne,Quelque chose qui vous étonne,C’est une branche tout à coup,Qui s’effeuille dans votre cou.C’est un petit arbre tout rouge,Un, d’une autre couleur encor,Et puis partout, ces feuilles d’orQui tombent sans que rien ne bouge.Nous aimons bien cette saison,Mais la nuit si tôt va descendre !Retournons vite à la maisonRôtir nos marrons dans la cendre.Lucie Delarue-MardrusChanson d’automneLes sanglots longsDes violonsDe l’automneBlessent mon coeurD’une langueurMonotone.Tout suffocantEt blême, quandSonne l’heure,Je me souviensDes jours anciensEt je pleureEt je m’en vaisAu vent mauvaisQui m’emporteDeçà, delà,Pareil à laFeuille morte.Paul VerlaineAutomneOdeur des pluies de mon enfance,Derniers soleils de la saison !A sept ans comme il faisait bon,Après d’ennuyeuses vacances,Se retrouver dans sa maison !La vieille classe de mon père,Pleine de guêpes écrasées,Sentait l’encre, le bois, la craie,Et ces merveilleuses poussièresAmassées par tout un été.O temps charmant des brumes douces,Des gibiers, des longs vols d’oiseaux !Le vent souffle sous le préau,Mais je tiens entre paume et pouceUne rouge pomme à couteau.René-Guy Cadou
Bubble gum
A chanter en canon.
Ça fait des bulles et ça colle le bubble, le bubbleet ça se mâche à l’école le bubble gum. (bis)Il en faut du savoir fairepour bouger ses maxillaires.C’est un style, un art de plaire,buller sans en avoir l’air !Bubble, bubble, bubble, bubble gum ! (bis)
Paroles et musique de J-Y Le Duc
à écouter là
Le loup le long de l’eau
refrainC’est Léon qu’a vu le loupOui, le vilain loup le long de l’eauC’est Léon qu’a vu le loupOn dit qu’il est un peu fou.1Il s’en allait vers le moulinIl allait ramasser le linTout en cueillant de ci de làQuelques lilas pour Lola2Et Léon qui le lin liaitEut envie de laper du laitChez Lola du lait il y a,Vers l’îlot il s’en alla.3Et lentement le long de l’eau,Léon hala un pédaloQu’il avait loué pour quelques louisC’est là que le loup l’ouit.4Plus de Lola et plus de lait,Au bord de l’eau le loup l’y étaitLéon laissa le pédaloEt s’en alla au galop… Là !
Paroles et musique de Jean-Yves Le Duc
Vous pouvez écouter la chanson là !
Le murmure du vent
Le murmure du vent(Traditionnel scandinave)1re voix :Le murmure du ventApporte le chantDes terres lointainesLe murmure du ventApporte le chantDes pays lointains, très lointains.Il va de plaine en plaineApaisant toute peine.Le murmure du ventApporte le chantDes pays lointains, très lointains.2e voix :Oh le vent des terres lointaines,Oh le vent des pays lointains, lointains.Il s’en va, plus de peine.Oh le vent des pays lointains, lointains.
Sakura
Dans le roman de Marine (voir le Feuilleton), l’héroïne s’appelle Sakura.
- Sakura Sakura en japonais
Cerisier, belles fleurssur les pentes et dans la prairie,tu embaumes et tu embellis.Sur la brume légèrebrille le soleil du matin.Cerisiers, belles fleursfleurissent pour nous.Fleurs de cerisiers, fleurs de cerisiers,Lorsque je regarde le ciel printanier,Je vois de la brume ou des nuages.Mais déjà leur parfum est dans l’airAllons-y ! Allons-y maintenant !Admirer les cerisiers en fleurs.
Sakura Sakura(Translittération)Sakura sakuraNoyama mo sato moMiwatasu kagiriKasumi ka kumo kaAsahi ni niouSakura sakuraHana zakariSakura sakuraYayoi no sora waMiwatasu kagiriKasumi ka kumo kaNioi zo izuruIzaya izayaMini yu kan.
L’automne
Voici que la saison déclineVoici que la saison décline,L’ombre grandit, l’azur décroît,Le vent fraîchit sur la colline,L’oiseau frissonne, l’herbe a froid.Août contre septembre lutte ;L’océan n’a plus d’alcyon ;Chaque jour perd une minute,Chaque aurore pleure un rayon.La mouche, comme prise au piège,Est immobile à mon plafond ;Et comme un blanc flocon de neige,Petit à petit, l’été fond.Victor HugoFeuille rousse, feuille folleFeuille rousse, feuille folleTourne, tourne, tourne et vole !Tu voltiges au vent légerComme un oiseau apeuré.Feuille rousse, feuille folle !Sur le chemin de l’école,J’ai rempli tout mon panierDes jolies feuilles du sentier.Feuille rousse, feuille folle !Dans le vent qui vole, vole,J’ai cueilli pour mon cahierLa feuille rousse qui dansait.Luce FillolChanson des escargots qui vont à l’enterrementÀ l’enterrement d’une feuille morteDeux escargots s’en vontIls ont la coquille noireDu crêpe autour des cornesIls s’en vont dans le soirUn très beau soir d’automneHélas quand ils arriventC’est déjà le printempsLes feuilles qui étaient mortesSont toutes ressuscitéesEt les deux escargotsSont très désappointésMais voilà le soleilLe soleil qui leur ditPrenez prenez la peineLa peine de vous asseoirPrenez un verre de bièreSi le cœur vous en ditPrenez si ça vous plaîtL’autocar pour ParisIl partira ce soirVous verrez du paysMais ne prenez pas le deuilC’est moi qui vous le ditÇa noircit le blanc de l’œilEt puis ça enlaiditLes histoires de cercueilsC’est triste et pas joliReprenez vos couleursLes couleurs de la vieAlors toutes les bêtesLes arbres et les plantesSe mettent à chanterÀ chanter à tue-têteLa vraie chanson vivanteLa chanson de l’étéEt tout le monde de boireTout le monde de trinquerC’est un très joli soirUn joli soir d’étéEt les deux escargotsS’en retournent chez euxIls s’en vont très émusIls s’en vont très heureuxComme ils ont beaucoup buIls titubent un petit peuMais là-haut dans le cielLa Lune veille sur eux.Jacques Prévert
L’orchestre
à chanter en canon, si on peut…
Retrouve ces instruments sur cette animation.
Le violon
Le violon réso_oneQue tout le mon_onde l’enten_endeLe violon réso_oneQue tout le mon_onde l’enten_de
-
- violon
La clarinette
La clarinette, la clarinette,Fait doua doua doua Ça c’est chouetteLa clarinette, la clarinette,Fait doua doua Ça c’est chouette
-
- la clarinette
Le cor
Le cor, le corIl est au reposLe cor, le corIl est au repos
-
- le cor
Les timbales
Les timbales, c’est simple :Ça n’joue que deux sons.Pom pom, pom pomPom pom pom pom pom
-
- les timbales
La trompette
La trompette, elle éclateTaratata tarata tatata taLa trompette, elle éclateTaratata tarata tatata
-
- la trompette
Le petit Chaperon rouge
-Ma mère-grand, que vous avez de grands bras ?-C’est pour mieux t’embrasser, ma fille.-Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes ?-C’est pour mieux courir, mon enfant.-Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles ?-C’est pour mieux t’écouter, mon enfant.-Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux ?-C’est pour mieux te voir, mon enfant.-Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents ?-C’est pour te manger.Et, en disant ces mots, ce méchant loup se jeta sur le petit chaperon rouge, et la mangea.Charles Perrault
Singing in the rain
Singin’ in the rainDoo-doo-doo-doo-dooDoo-dloo-doo-doo-doo-dooDoo-dloo-doo-doo-doo-dooDoo-dloo-doo-doo-doo-doo…I’m singing in the rainJust singing in the rainWhat a glorious feelin’I’m happy againI’m laughing at cloudsSo dark up aboveThe sun’s in my heartAnd I’m ready for loveLet the stormy clouds chaseEveryone from the placeCome on with the rainI’ve a smile on my faceI walk down the laneWith a happy refrainJust singin’,Singin’ in the rainDancin’ in the rainDee-ah dee-ah dee-ahDee-ah dee-ah dee-ahI’m happy again !I’m singin’ and dancin’ in the rain !
Hallowe’en
Hallowe’en en chanson
Hallowe’en, Hallowe’en,Have you prepared your pumpkin ?Hallowe’en, Hallowe’en,A nightmare, or a sweet dream !Knock, knock, knock : trick or treat ?Ha, ha, ha, please come in !Oh, look ! In the house !A ghost ! I’m scared !Knock, knock, knock : trick or treat ?Ha, ha, ha, please come in !Oh, look ! In the house !Sweets ! I’m not scared !Hallowe’en, Hallowe’en,Have you prepared your pumpkin ?Hallowe’en, Hallowe’en,A nightmare, or a sweet dream !Knock, knock, knock : trick or treat ?Ha, ha, ha, please come in !Oh, look ! In the house !A witch ! I’m scared !Knock, knock, knock : trick or treat ?Ha, ha, ha, please come in !Oh, look ! In the house !A spider ! I’m not scared !Hallowe’en, Hallowe’en,Have you prepared your pumpkin ?Hallowe’en, Hallowe’en,A nightmare, or a sweet dream !Knock, knock, knock : trick or treat ?Ha, ha, ha, please come in !Oh, look ! In the house !A skeleton ! I’m scared !Knock, knock, knock : trick or treat ?Ha, ha, ha, please come in !Oh, look ! In the house !A bat ! I’m not scared !
(auteurs : V Amiot - MC Mahé - E Rousseau ; compositeurs : D Lorès - E Rousseau)
Le 11 novembre
Lettre à un poiluMon cher Golven, tu n’avais pas vingt ansComme tes parents, tu travaillais aux champsQuand on t’a dit faut partir aux frontièresDans quelques semaines tu reverras ta mère.Fleur au fusil mais peur entre les dentsEn train tu as rejoint ton régimentAu bout du monde, sans vraiment d’entraînementOn t’a lancé à l’assaut de l’AllemandAu premier feu tu as vite comprisQue la guerre ne serait pas tôt finieDans la tranchée, tu as connu le froidLes poux, la faim, la soif, la peur, l’effroiTu écrivais aux parents aux amisTous tes malheurs et le mal du paysToutes les horreurs chaque jour rencontréesLes gaz, les bombes et les copains tombésTu as appris que cette méchante guerreAvait besoin de tes frères, de ton pèreQu’ils connaîtraient eux aussi lance-flammes,Chars et obus, toutes ces choses infâmes.Tu es tombé par un petit matinDans une attaque du côté de Verdun.Tu es parti la face contre la terreEn souhaitant que ce serait la dernière.Paroles : Elèves de CE2-CM1 de l’école Notre Dame de Taupont et Patrick POUDELET - Musique : Patrick POUDELET
La MarseillaiseAllons enfants de la Patrie,Le jour de gloire est arrivé !Contre nous de la tyrannieL’étendard sanglant est levé, (bis)Entendez-vous dans les campagnesMugir ces féroces soldats ?Ils viennent jusque dans vos brasÉgorger vos fils, vos compagnes !Aux armes, citoyens,Formez vos bataillons,Marchons, marchons !Qu’un sang impurAbreuve nos sillons !(Couplet 7 : dit « couplet des enfants »)Nous entrerons dans la carrièreQuand nos aînés n’y seront plus,Nous y trouverons leur poussièreEt la trace de leurs vertus (bis)Bien moins jaloux de leur survivreQue de partager leur cercueil,Nous aurons le sublime orgueilDe les venger ou de les suivre !Amour sacré de la Patrie,Conduis, soutiens nos bras vengeursLiberté, Liberté chérie,Combats avec tes défenseurs ! (bis)Sous nos drapeaux que la victoireAccoure à tes mâles accents,Que tes ennemis expirantsVoient ton triomphe et notre gloire !Rouget de Lisle
Noël jazz
Joyeux Noël Chou-bi-dou-wa !!
Noël, c’est comme un rythme de jazzÇa commence tout doucementOn n’entend que la contrebasseComme le cœur d’un petit enfantEt sur ce rythme-làNoëlChantez tous avec moiNoëlChantez tout bas tout basNoëlJoyeux NoëlChou-bi-dou-wa
à écouter, chanté par une chorale québecoise, mais pas exactement comme nous.
Poèmes d’automne
Choisir un des cinq premiers.
Le vent d’automneAh ! ce grand vent, l’entends-tu pas ?L’entends-tu pas heurter la porte ?A plein cabas il nous apporteLes marrons fous, les feuilles mortes.Ah ! ce grand vent, l’entends-tu pas ?Ah ! ce grand vent, l’entends-tu pas ?L’entends-tu pas à la fenêtre ?Par la moindre fente il pénètreEt s’enfle et crache comme un chat.Ah ! ce grand vent, l’entends-tu pas ?-J’entends les cris des laboureurs,La terre se fend, se soulève.Je vois déjà le grain qui meurt,Je vois déjà le blé qui lève.Voici le temps des laboureurs.
Pierre Menanteau
L’automneOn voit tout le temps, en automne,Quelque chose qui vous étonne,C’est une branche tout à coup,Qui s’effeuille dans votre cou.C’est un petit arbre tout rouge,Un, d’une autre couleur encor,Et puis partout, ces feuilles d’orQui tombent sans que rien ne bouge.Nous aimons bien cette maison,Mais la nuit si tôt va descendre !Retournons vite à la maisonRôtir nos marrons dans la cendre.
Lucie Delarue-Mardrus
Chanson d’automneLes sanglots longsDes violonsDe l’automneBlessent mon coeurD’une langueurMonotone.Tout suffocantEt blême, quandSonne l’heure,Je me souviensDes jours anciensEt je pleureEt je m’en vaisAu vent mauvaisQui m’emporteDeçà, delà,Pareil à laFeuille morte.
Paul Verlaine
AutomneOdeur des pluies de mon enfance,Derniers soleils de la saison !A sept ans comme il faisait bon,Après d’ennuyeuses vacances,Se retrouver dans sa maison !La vieille classe de mon père,Pleine de guêpes écrasées,Sentait l’encre, le bois, la craie,Et ces merveilleuses poussièresAmassées par tout un été.O temps charmant des brumes douces,Des gibiers, des longs vols d’oiseaux !Le vent souffle sous le préau,Mais je tiens entre paume et pouceUne rouge pomme à couteau.
René-Guy Cadou
Petite pommeLa petite pomme s’ennuieDe n’être pas encore cueillie.Les autres pommes sont parties,Petite pomme est sans amie.Comme il fait froid dans cet automne !Les jours sont courts ! Il va pleuvoir.Comme on a peur au verger noirQuand on est seule et qu’on est pomme.Je n’en puis plus viens me cueillir,Tu viens me cueillir Isabelle ?Comme c’est triste de vieillirQuand on est pomme et qu’on est belle.Prends-moi doucement dans ta main,Mais fais-moi vivre une journée,Bien au chaud sur ta cheminéeEt tu me mangeras demain.
Géo Norge
Automne au matinCafé, petits pains !Automne à midiDanse, chante et ris !Automne à quatre heuresSur ton pain du beurre !Automne du soirT’endors comme un loir !Automne à minuitÉcoute la pluie !
Armand Monjo
Un poème
Un poèmeBien placés bien choisisquelques mots font une poésieles mots il suffit qu’on les aimepour écrire un poèmeon ne sait pas toujours ce qu’on ditlorsque naît la poésiefaut ensuite rechercher le thèmepour intituler le poèmemais d’autres fois on pleure on riten écrivant la poésieça a toujours kékchose d’extrèmeun poèmeRaymond Queneau
Pour un art poétiquePrenez un mot prenez en deuxfaites les cuir’ comme des œufsprenez un petit bout de senspuis un grand morceau d’innocencefaites chauffer à petit feuau petit feu de la techniqueversez la sauce énigmatiquesaupoudrez de quelques étoilespoivrez et mettez les voilesOù voulez vous donc en venir ?A écrire Vraiment ? A écrire ?Raymond Queneau
Colchiques dans les prés
1Colchiques dans les présfleurissent fleurissentColchiques dans les présC’est la fin de l’étéRefrainLa feuille d’automne emportée par le ventEn ronde monotone tombe en tourbillonnant2Châtaignes dans les boisSe fendent se fendentChâtaignes dans les boisSe fendent sous les pas3Nuages dans le ciels’étirent s’étirentNuages dans le cielS’étirent comme une aile4Et ce chant dans mon cœurmurmure murmureEt ce chant dans mon cœurAppelle le bonheur
Paroles et Musique : Francine COCKENPOT
Rock’n’oël
-1-C’était le soir de NoëlIl y a quelques annéesC’était le soir de NoëlIl avait beaucoup neigéTout allait de traversIl pleuvait des fesséesJe n’trouvais plus mon oursJ’avais perdu mes clésEt quant au Père NoëlJ’étais sûr qu’il allait m’oublier.Refrain :Sûr, sûr, sûrQu’il allait m’oublier (bis)Et quant au Père NoëlJ’étais sûr qu’il allait m’oublier.-2-Je me suis installéPrès de la cheminéeJe me suis installéPour pouvoir surveillerAu bout de trois minutesJe me suis mis à ronflerSi fort qu’on m’entendaitJusqu’à l’autre bout du quartierEt quant au Père NoëlJ’étais sûr qu’il allait m’oublier.-3-Je me suis réveilléIl était presque minuitIl n’y avait pas de cadeauxJ’ai regagné mon litJ’étais désespéréJe me suis rendormiJ’ai fait des cauchemarsDes gros et des petitsEt quant au Père NoëlJ’ai rêvé qu’il m’avait oublié.-4-Le lendemain matinLe soleil brillait bienÀ travers les carreauxDe ma chambre, c’est certainJe suis descendu prendreMon petit déjeunerIl y avait des cadeauxJusque dans l’escalierEt quant au Père NoëlJe suis sûrQu’il ne m’a pas oublié.Refrain :Sûr, sûr, sûrQu’il ne m’a pas oublié (bis)Et quant au Père NoëlJe suis sûr qu’il ne m’a pas oublié.Chanson de Roland Plard
La marmotte
Berceuse
Il paraît que la marmottene sait jouer que trois notesau piano.Dès qu’elle joue, qu’elle pianote,elle s’endort la marmotte.La Si Do…C’est l’hiver et sous la neige,elle a perdu son solfègeelle attendpour retrouver sa musique,le retour un peu magiquedu printemps.En attendant la marmottene sait jouer que trois notesau piano,Dès qu’elle joue, qu’elle pianote,elle s’endort la marmotte.La Si Do…Mais quand le printemps commenceelle va, elle court, elle dansedans les prés.De la Saint-Jean à l’automneelle engrange, elle moissonnesans arrêtVoilà pourquoi la marmottene sait jouer que trois notesau piano.C’est pourquoi elle pianote,elle te dit la marmotte :« Fais dodo… »
La sarabande de Haendel
Recette pour une année nouvelle
Prendre 12 mois complets.Les nettoyer de tout ressentiment, haine et jalousiePour les rendre aussi frais et propres que possible.Maintenant, couper chaque mois en tranchesde 28, 30 ou 31 morceaux.Puis, tout doucement, incorporer dans chaque journée,un zeste de courage,une pincée de confiance,une cuillère de patience,une louche de travail.Mélanger le tout avec de généreuses portions d’espoir,de fidélité, de générosité et de douceur.Assaisonner le tout avec un soupçon de rêves,une bolée de rires et une pleine tasse de bonne humeur.Verser maintenant la recette dans un grand bol d’amour.Et pour terminer,Décorer avec un sourire,Servir avec tendresse.Maintenant, vous avez 365 jours pour la savourer avec amour et délicatesse.
Bons baisers de Fort-de-France
Noël, joyeux Noël !Bons baisers de Fort-de-FranceCe soir on éteint la téléCe soir ensemble on va chanterNoël, joyeux Noël !Bons baisers de Fort-de-FranceCe soir on éteint la téléCe soir ensemble on va chanterIci les champs recouverts de neigeOn ne les connaît qu’en photoLe père Noël n’a pas de traîneauLe fond de l’air est bien trop chaudIci les portes sont toujours ouvertesOn peut rentrer dans toutes les maisonsEt pour partager nos chansonsOn n’a pas besoin d’invitationsNoël, joyeux Noël !Bons baisers de Fort-de-FranceCe soir on éteint la téléCe soir ensemble on va chanterNoël, joyeux Noël !Bons baisers de Fort-de-FranceCe soir on éteint la téléCe soir ensemble on va chanterY a pas de sapins sur la montagneOn a décoré les manguiersY a pas de souliers dans la cheminéeMais pour tout le monde y a des cadeauxIci les champs recouverts de neigeOn ne les connaît qu’en photoLe père Noël n’a pas de traîneauMais pour tout le monde y a des cadeauxNoël, joyeux Noël !Bons baisers de Fort-de-FranceCe soir on éteint la téléCe soir ensemble on va chanterNoël, joyeux Noël !Bons baisers de Fort-de-FranceCe soir on éteint la téléCe soir ensemble on va chanterNoël, joyeux Noël !Bons baisers de Fort-de-France
Le printemps
Choisir un des quatre poèmes.
Le PrintempsAprès tout ce blanc vient le vert,Le printemps vient après l’hiver.Après le grand froid le soleil,Après la neige vient le nid ,Après le noir vient le réveil,L’ histoire n’est jamais finie.Après tout ce blanc vient le vert,Le printemps vient après l’hiver,Et après la pluie le beau temps.Claude Roy
Avant-printempsDes œufs dans la haieFleurit l’aubépinVoici le retourDes marchands forains.Et qu’un gai soleilPailleté d’or finÉveille les boisDu pays voisin !Est-ce le printempsQui cherche son nidSur la haute brancheOù niche la pie ?C’est mon cœur marquéPar d’anciennes pluiesEt ce lent cortègeD’aubes qui le suit.René-Guy Cadou
Au printempsRegardez les branchesComme elles sont blanches !Il neige des fleurs.Riant dans la pluie,Le soleil essuieLes saules en pleursEt le ciel reflète,Dans la violetteSes pures couleurs…La mouche ouvre l’aileEt la demoiselleAux prunelles d’or,Au corset de guêpeDépliant son crêpe,A repris l’essor.L’eau gaiement babille,Le goujon frétilleUn printemps encore !Théophile Gautier
PrintempsVoici donc les longs jours, lumière, amour, délire !Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !Les peupliers, au bord des fleuves endormis,Se courbent mollement comme de grandes palmes ;L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;Il semble que tout rit, et que les arbres vertsSont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.Victor Hugo
Né quelque part
On choisit pas ses parents,on choisit pas sa familleOn choisit pas non plusles trottoirs de ManilleDe Paris ou d’AlgerPour apprendre à marcherÊtre né quelque partÊtre né quelque partPour celui qui est néC’est toujours un hasardNom’inqwando yes qxag iqwahasa x2Y a des oiseaux de basse cour et des oiseaux de passageIls savent où sont leur nids, qu’ils rentrent de voyageOu qu’ils restent chez euxIls savent où sont leurs œufsÊtre né quelque partÊtre né quelque partC’est partir quand on veut,Revenir quand on partNom’inqwando yes qxag iqwahasa x2Est-ce que les gens naissentÉgaux en droitsA l’endroitOù ils naissentNom’inqwando yes qxag iqwahasaEst-ce que les gens naissentÉgaux en droitsA l’endroitOù ils naissent (Est-ce…)Que les gens naissentPareils ou pasOn choisit pas ses parents, on choisit pas sa familleOn choisit pas non plus les trottoirs de ManilleDe Paris ou d’AlgerPour apprendre à marcherJe suis né quelque partJe suis né quelque partLaissez-moi ce repèreOu je perds la mémoireNom’inqwando yes qxag iqwaha.sa x3Est-ce que les gens naissent…
Maxime Le Forestier
Le célèbre refrain de la chanson est en langue Zoulou : Nom’inqwando Yes Qxag Iqwahasa qui signifie « Quand on a l’esprit violent, on l’a aussi confus » On trouve aussi le passage Abantwana bayagxuma, becahselana bexoxa signifiant « les enfants jouent et parlent les uns avec les autres. »
À quoi ça sert, un poème ?
À quoi ça sert, un poème ?
A quoi ça sert, un poème ?Ça sert à jouer des motscomme on joue de la guitare,de la flûte ou du piano.Ça sert à faire savoirqu’on est gai ou qu’on est triste,ou bien d’humeur fantaisiste.Ça remplace quelques larmes,ça fait rire ou ça désarme.Ça sert à parler de soiou bien de n’importe quoi.C’est un voyage intérieur,un moyen d’ouvrir son cœur.A quoi ça sert, un poème ?Au fond, ça ne sert à rien,mais ça rend la vie plus belle,comme un tour de magicien,un sourire, un arc-en-ciel.A quoi ça sert, un poème ?Ça sert à dire « Je t’aime ».
Henriette Major