Mardi 1 avril

Le matin, nous sommes allés à une séance d’ornithologie au marais de Pen en Toul. Un animateur nous a accueillis, il nous a prêté des jumelles et des longues-vues. Nous avons pu observer plusieurs espèces différentes d’oiseaux : le goéland marin, le goéland argenté, l’avocette, l’aigrette, le héron, le tadorne, la foulque, le colvert et le cormoran.

A la première séance, il y avait du soleil et quelques nuages. Les moniteurs ont fait deux groupes, ceux qui avaient déjà fait de la voile et ceux qui n’en avaient jamais fait. Le groupe de débutants n’a pas mis les voiles, mais ils ont fait quelques jeux sur l’eau comme tourner autour du mat en fermant les yeux, rester en équilibre au bout de la coque… Le groupe de ceux qui avaient déjà fait de la voile a mis la grand-voile, et a fait des demi-tours et des arrêts.

Mardi 8 avril

En attendant le bateau pour Gavrinis, nous avons pris des cartes et des boussoles pour s’orienter et aussi pour trouver le nom des îles aux alentours. Après le bateau est arrivé et nous sommes montés dedans. On est passé près de l’île Er-Lannic pour voir le cromlec’h, ensuite nous sommes arrivé à Gavrinis et nous avons visité le dolmen. On est retourné au port pour pique-niquer.

Nous avons préparé les bateaux, aujourd’hui on a mis la grand-voile. Après on a tous été remorqué pour aller en pleine mer. Puis on a navigué tranquillement. Il faisait assez froid, surtout en mer. Après on est retourné sur la plage, on a mis les bateaux sur le quai, puis on a enlevé les grand-voiles. On est reparti en zodiac pour retourner à l’école de voile.

Mardi 29 avril

Le vent était très fort et devait encore forcir. Nous avons mis les focs en grand-voile et descendu les bateaux sur la plage. Puis Stéphane a annoncé que nous n’allions pas faire voile donc nous avons remonté les bateaux et dégréé les voiles. Ensuite, nous avons appris à faire le nœud en huit, le nœud de chaise, le nœud de taquet. Le vent était tellement fort que nous avons dû traverser l’île à pied. Nous avons dû rentrer à 12h30. Nous avons pique-niqué en classe.

Lundi 5 mai

Nous sommes allés pêcher au passage de l’île Berder. On a d’abord attendu que la mer descende. Une fois que le passage était découvert, à 10h15, on a commencé à pêcher. On a utilisé les instruments suivants : épuisette, main, griffe… On a attrapé des crabes, des crevettes, des anémones, un poisson… Il faisait beau. Nous sommes allés pique-niquer sur la plage comme d’habitude… Aujourd’hui il faisait beau et il y avait du vent. On a descendu les grands et les petits bateaux, puis fait deux groupes. On est parti en remorquage. On a fait des virements de bords et des empannages, des virages et des lignes droites. On est revenu sur la plage, on a remonté les bateaux et on est rentré à la cataschool.

Jeudi 15 mai

Il n’y avait pas assez de vent pour faire de la voile mais il faisait beau. Avec Loïc et Stéphane on a fait des jeux sur l’eau. On a joué avec des rames, on faisait une course en équipes. On a fait un autre jeu : le barreur avait les yeux fermés, son équipier le guidait en disant de tirer ou de pousser, ça dépend de la coque sur laquelle on est. Aujourd’hui on a mangé sur une des plages de l’Ile aux Moines. Ensuite on a un peu attendu les moniteurs en pêchant des crabes. Après, quand les moniteurs sont arrivés, on a descendu les bateaux et on a fait du remorquage. Ensuite on a fait de la voile, on avait mis les deux voiles. Il faisait beau. On a remonté les bateaux et on est reparti à la Cataschool.

Les voiliers

Le petit catamaran que nous utilisons.

	KL 10.5

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	Longueur hors tout : 3.07m Largeur : 1.60m Surface voile : 5.12 m² Hauteur mât : 4.05 m Poids : 50 kg Personnes autorisées : 2 Matériau : Polyéthylène Architecte : KL

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Conçu pour l’initiation à la voile dès 8 ans, ce catamaran déjà très apprécié par les écoles de voile, s’avère une excellente alternative à l’Optimist

Le grand catamaran que nous utilisons.

Fiche technique du New Cat 12 :

Longueur	3.50 m
Maitre Bau	1.80 m
Hauteur de mât	5.4 m
Surface de voilure au près	8.00 m²
Surface de GV	6.00 m²
Surface de Genois	2.00 m²
Surface de Spi	Pas de spi
Déplacement	80 kg
Lest	0 kg
Matériaux	Polyéthylène rotomoulé
Equipage	2
Année de lancement	1987
Rating ISAF	1.84
Homologation CE	D
Architecte	J. C. Meyran
Chantier	New Marine

Les manoeuvres

La voile :

Pour qu’elle se gonfle, il faut tirer sur l’écoute. L’arrêt : Pour s’arrêter, il faut lâcher l’écoute de grand-voile et pousser.

Le virement de bord :

• 1/Tire ton écoute de grand-voile et tourne tes safrans.
• 2/Continue à tourner tes safrans et commence à lâcher l’écoute.
• 3/Lâche la voile, celle-ci va tourner et avec ton équipier, change de côté.

L’empannage :

• 1/ Tourne un petit peu tes safrans et commence à lâcher l’écoute de grand-voile.
• 2/ Tourne un petit peu tes safrans et lâche la voile.
• 3/ Comme la voile a été lâchée, elle peut tourner et alors change de côté avec ton équipier.

Le départ de la plage :

• Mets ton bateau à l’eau à l’aide d’une remorque, mets-toi côté plage et tiens ton bateau par un petit bout de fer placé entre les deux coques à l’avant du bateau appelé la patte d’oie.
• Quand ton bateau ne touche pas le sol, monte dessus ; prends ton bout de remorquage qui est à l’avant du bateau et accroche-toi à un espèce de cordage qui est placé à l’arrière du bateau de devant.
• Ensuite tu vas avancer tout seul.

Le placement :

Le barreur se place du côté opposé de la voile à l’arrière du bateau. L’équipier, lui se place à l’avant du bateau du côté de la voile.

Les balises

En mer, il n’y a pas de pancarte pour indiquer où l’on se trouve ni la direction à suivre pour arriver à bon port. Heureusement, il existe d’autres points de repère : les objets et les constructions remarquables (les amers) situés sur la côte, ainsi que les balises. Depuis le large, essaie de te repérer.

Le balisage délimite une zone sans danger et suffisamment profonde pour entrer dans un port ou une rivière. En rentrant au port, on doit toujours laisser les balises vertes, surmontées d’un cône, à tribord (à droite du bateau) et les balises rouges, surmontées d’un cylindre, à babord (à gauche du bateau).

Le cairn de Gavrinis

Voici le cairn de Gavrinis et sa chambre funéraire. C’est une petite île dans le Golfe du Morbihan qui se situe à côté de l’île Er-Lannic.

La petite île de Gavrinis (750m sur 400m) est située en face du bourg de Larmor-Baden. La traduction littérale de Gavrinis pourrait être l’île de la chèvre ; mais c’est un piège de la toponymie car il s’agit d’un nom ancien qui ne peut s’expliquer directement par le breton moderne.

Le monument de Gavrinis est un dolmen sous cairn (c’est à dire recouvert de pierres sèches), semblable à d’autres dans la région, construit vers 3500 ans avant J.-C. Mais ce qui fait sa particularité, ce sont les magnifiques gravures qui ornent la quasi-totalité des dalles du couloir et de la chambre funéraire.

La pêche à pied

A la pêche à pied, on peut pêcher araignée, tourteau, moule, palourde, coque, crevette, huître, coquille St Jacques, crabe, etc…. Comment dois-tu t’habiller : un imperméable, des bottes, un chapeau s’il fait chaud !

Outils : épuisette seau crochet fourche-bêche râteau griffe panier

Le mieux pour pêcher, ce sont tes mains.

L’épuisette te sert à pêcher des crevettes, mais avec des mailles suffisamment larges et n’oublie pas de remettre les crevettes encore trop petites. Le seau te sert à mettre de l’eau avec tes trouvailles. Le crochet sert à pêcher les crabes qui sont sous les rochers. Attention, il ne faut pas que le crochet soit trop pointu.

La fourche-bêche te sert à attraper les vers. Attention, referme le trou pour que la vie dans le sable ne soit pas perturbée. Le râteau sert à la même chose.

La griffe te sert pour les coques, mieux que le râteau qui fait trop de ravage.

Le panier te sert à pour tenir tes prises au frais.

Attention, ne rapporte chez toi que les prises que tu pourras manger. Attention, quand tu soulèves une pierre, repose-la au bon endroit, sinon les animaux qui y vivent peuvent mourir. Alors fais bien attention. Et aussi quand tu veux prendre des bêtes dans le sable, rebouche le trou vite, sinon les animaux qui y vivent peuvent aussi mourir à cause de la lumière.

Tu peux pêcher dans plusieurs endroits, plus où il y a des rochers, avec des flaques d’eau.

Ne pêche pas les animaux trop petits, sinon ils peuvent mourir très jeunes.

Nos captures

bernard l’ermite	crépidule	gibbule

balane	palourde	oursin

patelle	bigorneau	crabe vert

crevette	coque	étoile de mer

anémone	pétoncle	vieille

huître	limace	moule

La chaîne alimentaire

Dans la mer il existe de nombreux biotopes : flaque, herbier, paroi rocheuse, plage de sable, estuaire vaseux… Ils sont définis par des conditions précises selon le type d’endroit (sable, roche, vase), la température, la salinité, la teneur en oxygène, la lumière et la localisation par rapport aux mouvements de la marée.

Des animaux s’installent dans un biotope donné parce que les conditions de vie leur conviennent et qu’ils trouvent à manger.

Ils dépendent étroitement les uns des autres ; soit parce qu’ils sont tour à tour consommateur et victime ; soit parce qu’ils cohabitent en s’entraidant ; soit encore parce qu’ils sont en compétition les uns avec les autres.

Un réseau très complexe de chaînes alimentaires s’établit dans la mer. Chaque espèce a sa place bien définie, tour à tour mangeuse et mangée.

Les algues

Leur nom : laitue de mer ou Ulva Lactuca leur taille : 10 à 40 cm leur lieu de vie : mers peu profondes durée de vie : quelques mois Famille : Ulvacées

	leur nom : Gelidium sesquipédales leur taille : 25 cm leur lieu de vie : mers peu profondes durée de vie : plusieurs années Famille : Géllidiacées

leur nom : Pélvétia canaliculata leur taille : 15 cm leur lieu de vie : accrochées aux rochers durée de vie : plusieurs jours Famille : Fucacées

	leur nom : utricules leur taille : 1 à 4 cm de haut sur 1 à 3 cm de diamètre leur lieu de vie : fixées dans les petites cavités rocheuses durée de vie : 1 mois Famille : Valoniacées

leur nom : sargasse nuticum leur taille : leur lieu de vie : dans les endroits sombres durée de vie : quelques semaines Famille : Sargassacées

Les oiseaux

Les oiseaux que nous avons observés

• L’avocette
• Le tadorne
• Le goéland
• Le héron
• L’aigrette
• Le cormoran
• Le colvert
• La foulque

Que mangent-ils ? Comment attrapent-ils leur nourriture ?

• L’avocette : Elle se nourrit en balayant l’eau peu profonde latéralement avec son bec, sa tête effectuant un mouvement semi-circulaire. Elle capture ainsi de petits crustacés ou de jeunes poissons.

• Le tadorne : Il capture de petits escargots (les hydrobies) qui se trouvent sur la vase. A marée basse il lui est facile d’attraper ses proies qui restent à la surface du sol.

• Le goéland : Il se nourrit de poissons, de petits animaux, de grenouilles et même de serpents. Le goéland s’empare de coquillages comme les moules, les emporte en l’air et les laisse tomber afin d’en briser la coquille.

• Le héron : Posté sur la berge ou marchant avec de l’eau jusqu’au ventre, le héron attend avec patience qu’une proie se présente. Il frappe alors prestement de son long bec pointu, pour s’emparer de sa victime. Il ne mange pas seulement des poissons, mais aussi d’autres proies, insectes aquatiques, petits mammifères, oiseaux, grenouilles, serpents et même des crabes.

• L’aigrette : Elle se nourrit de poissons de petite taille, d’amphibiens, de mollusques, d’insectes aquatiques et terrestres. Cet oiseau cherche souvent sa nourriture seul.

• Le cormoran : Il mange 500 grammes de poisson par jour. Cet oiseau plongeur se nourrit principalement de poissons capturés près des fonds marins. Son régime alimentaire varié comprend des poissons, ainsi que des crustacés, mollusques et vers marins.

• Le colvert : Il est d’abord végétarien, se nourrissant de graines variées, mais il consomme aussi quelques mollusques, insectes, petits poissons, têtards, escargots et œufs de poisson.

• La foulque : Pour se nourrir, la foulque est capable de barboter, de plonger, de picorer ou de pâturer.

La silhouette des oiseaux :

• L’avocette : L’avocette élégante fait partie de la famille des limicoles. Assez grande, entre 40 et 45 cm et son poids entre 200 et 400 grammes, avec son bec retroussé, son plumage noir et blanc, L’avocette ne pose aucun problème d’identification.

• Le tadorne : Le mâle et la femelle sont sensiblement identiques. La tête et le haut du cou sont verts ou noirs, le reste du cou blanc. Le bec est rouge. Une large bande rousse ceinture la poitrine et le haut du dos. Le milieu du dos est noir, le reste du ventre du dessous est blanc. Les ailes sont bigarrées blanc, noir, vert et roux. La queue blanche est maculée de noir à son extrémité. Les pattes palmées sont roses. Le tout donne un gros canard multicolore visible de loin.
  En vol, tous les individus paraissent noirs et blancs.

• Le goéland : Le dos gris clair et la pointe des ailes noires, le dessous blanc et un bec jaune portant une tâche rouge sont les signes de distinction les plus facilement repérables. Il appartient à la famille des laridés.

• Le héron : C’est un échassier maigre avec un long cou. Il est gris, avec la tête et le cou blancs.
  Il a une petite huppe noire. Il fait partie de la famille des ardéidés mesure environ 95 cm et pèse 1,5 kg.

• L’aigrette : Parfois appelée héron blanc, elle est de taille moyenne (longueur de 55 à 65 cm). Son bec noir légèrement gris bleuté à la base et ses pattes noires aux doigts jaunes la rendent facilement identifiable. En période nuptiale, elle porte sur la nuque deux longues plumes fines (20 cm).

• Le cormoran : Le plumage du grand cormoran est entièrement noir, à l’exception de la période de reproduction pendant laquelle apparaissent quelques taches blanches, notamment au cou. Les oiseaux les plus jeunes ont un plumage plus clair. Le bec des grands cormorans comporte une large tache jaune à la base, ce qui les distingue.

• Le colvert : Le mâle est facilement reconnaissable à sa tête d’un vert brillant d’où son nom. Le reste du plumage est gris brun à blanc, le bec est jaune. La femelle a le bec brun, et le plumage plus terne. Son bec est jaunâtre ou verdâtre, plus ou moins taché de noir, et ses pattes sont rouge orangé.

• La foulque : Elle appartient à la famille des rallidés comme les poules d’eau. Son plumage est entièrement noir et gris, à l’exception d’une mince bordure claire à l’arrière de l’aile, visible seulement en vol. Les pattes, munies de longs doigts lobés, sont gris verdâtres. Le poids varie de 400 à 1 100 grammes selon l’âge et le sexe. Le vol de la foulque paraît maladroit et l’envol nécessite une course d’élan sur l’eau.